SANS TOI, rien n’est possible !!!

POURQUOI ?
Parce que les mots ne resterons toujours que des mots et que la vie de SDF, comme toute vie, ne s’en contentera jamais devant la mort !
Cette vie de Sans Abri qui ne tient qu’au fil d’un thermomètre IMPOSE D’ÉTAT qui doit descendre à moins cinq pour que l’action sociale française commence à y regarder, ET ENCORE !…
C’est quand même un étrange phénomène : le froid rendrait la vue !
Les températures se cassent la gueule, la question du « sans abrisme », méprisé du débat public la plupart du temps, les consciences s’éveillent par enchantement. On ouvre soudainement les yeux et comme par magie « démagogique » des lieux d’accueil en urgence !
Alors on recense le nombre d’appels qui prennent des rateaux au 115 (un sur deux), on s’agite côté pitié… Jusqu’aux beaux jours et avec le printemps revient la cécité…
Avant les – 5¨°, le SDF peut crever la gueule ouverte faute de considération sociale !
Et bien nous avons abordé la barre fatidique des – 5 ° et malgré ce soudain engouement « préfabriqué » : des gens sont TOUJOURS restés dehors, sans toit !
Des gens qui ne sont pas passés à travers le verglas, la neige et les gouttes de pluie hivernale et qui n’ont toujours pas eu d’endroit pour se sécher !
Bien sûr avec l’équilibre de vie que peut avoir un Sans Abri, au regard de ce mépris social reste un surhomme qui n’a pas le droit d’être affaibli et qui ne peut pas crever dans la rue…
On ne se l’imagine pas, parce le coeur des décideurs est si sec
En somme, les gens n’ont pas le droit de faiblir selon les pouvoirs publics. Comme si à – 4°, on ne risque pas plus de crever qu’à – 5° !
Sauf que…
454 personnes sont mortes DE LA RUE pour l’année 2016 en France selon le Collectif des morts de la rue…
50 de plus depuis le début de l’année !
6730 morts en trois ans selon le « Quotidien du Médecin » juillet 2014
Mais que sont 454 individus gommés de la vie par nos égoïsmes entretenus par des politiques sociales en dessous de tout où la détresse est privée du droit le plus élémentaire : La dignité citoyenne ?
454 personnes qui ne feront plus de bruit du tout parce que les pouvoirs publics ne respectent pas la loi, soit les articles L345-2-2 et L345-2-3 du code social !…
454… Pour qui la terre s’est arrêtée de tourner au pied de nos égoïsmes et où on reçoit l’ultime cadeau : La boite en sapin…
Désolé, mais je ne peux qu’y penser…
Encore une fois….
En France comme ailleurs, l’action sociale piétine dans sa culture de l’exclusion…
Car force est de constater que la barre fatidique des – 5° est atteinte !
Alors au nom de quoi l’accueil inconditionnel des sans abri tarde à se déclencher partout en France ?!!!
D’ailleurs, voici pourtant les informations qui sont diffusées sur un site gouvernemental :
Le dispositif national
Dès que le Plan Grand Froid est lancé, d’importants moyens sont mis en œuvre au niveau national, pour aider les sans-abri.
Ainsi, on observe un renforcement des capacités d’accueil, d’hébergement et d’insertion pendant l’hiver pour les SDF.
En tout, plus de 16000 centres d’accueil sont prêts à fonctionner. Les services publics peuvent aussi décider de mobiliser d’autres lieux, en fonction des besoins, comme des casernes, des gymnases voire des stations de métro de manière ponctuelle.
Des nuitées d’hôtel sont également financées pour s’adapter à la diversité des demandes d’accueil : femmes seules, familles avec enfants, demandeurs d’asile…
Par ailleurs, la solidarité des citoyens est requise afin d’aider la prise en charge des plus démunis.
Le rôle du 115 est en cela primordial.
Ce numéro d’urgence permet de joindre le SAMU social 24h/24 pour signaler une personne sans abri.
En fonction de la disponibilité des équipes mobiles et des places libres dans les centres d’hébergement, le SAMU social décidera du meilleur moyen d’intervenir : soit il indiquera directement au sans-abri le centre d’hébergement où il peut se rendre, soit une équipe mobile (les «maraudes») sera envoyée sur place et prendra en charge le SDF en l’orientant, si celui-ci le désire, vers un hôpital ou un centre d’hébergement.
Ces équipes mobiles d’intervention sont composées d’une infirmière et d’un travailleur social, mais des psychologues et des psychiatres sont également prêts à se rendre dans la rue pour répondre aux besoins des personnes en grande difficulté psychologique qui refusent de venir dans les centres d’accueil.
Les risques liés au grand froid
Chaque année, des centaines de personnes sont victimes de pathologies provoquées par le froid. Plusieurs éléments en sont les causes :
Les maladies directement liées au froid telles que les gelures ou l’hypothermie sont responsables de lésions graves voire mortelles.
Les gelures graves surviennent lors du gel complet des tissus des extrémités exposées au froid. Dans un premier temps, la peau est rouge avec une sensation de brûlure puis elle devient insensible, et peut changer de couleur (bleu-noir). Il faut alors appeler rapidement le SAMU 15 (ou le 112) car ces lésions nécessitent un traitement hospitalier en soins intensifs.
L’hypothermie se traduit par une baisse de la température corporelle en dessous de 35°C. Elle est d’autant plus dangereuse que ses symptômes apparaissent de manière très progressive et sournoise. L’hypothermie se caractérise par une somnolence ou un sentiment de fatigue et d’intense frilosité, par une sensation d’engourdissement progressif et de baisse de la force musculaire, et par une maladresse inhabituelle (perte équilibre, difficulté à manipuler les objets ou à s’exprimer normalement) : les fonctions vitales de la personne peuvent alors être en danger, il faut appeler urgemment le SAMU 15 (ou le 112). En attendant les secours, il faut installer la personne à l’abri du froid et du vent, remplacer ses vêtements s’ils sont mouillés et la réchauffer avec des couvertures sans utiliser de chaleur directe (telle que couverture électrique ou bouillotte). Il ne faut surtout pas masser ni frictionner la personne car cela peut aggraver la lésion. Enfin, il faut lui faire boire des boissons sucrées, chaudes et non alcoolisées si elle est consciente.
Les nourrissons sont particulièrement sujets à l‘hypothermie puisqu’ils sont plus sensibles aux basses températures et qu’ils sont très peu actifs. C’est pourquoi, on prendra soin de ne pas sortir son nourrisson en période de grand froid. En cas de nécessité impérative, on le sortira en prenant les précautions suivantes :
on le couvrira chaudement (grâce à plusieurs épaisseurs de vêtements), en lui protégeant également la tête par un bonnet et les extrémités par des gants et chaussures. On transportera l’enfant de façon à ce qu’il soit libre de ses mouvements, dans un landau ou une poussette par exemple. En effet, l’utilisation du porte-bébé comprime les membres inférieurs et peut ainsi entraîner des gelures.
Le très grand froid demande au corps de faire des efforts supplémentaires sans s’en rendre compte. Le cœur bat alors plus vite pour éviter que le corps se refroidisse. Cela peut donc être dangereux pour les
personnes âgées et les malades chroniques. Il faudra donc éviter au maximum de sortir. Si cela n’est pas possible, la personne doit s’habiller chaudement, se faire accompagner ou conduire. Enfin, il ne faudra pas faire d’efforts physiques en plein air (courir, pelleter, déneiger, changer une roue…) mais préférer demander de l’aide.
En cas de grand froid prolongé, les personnes âgées essayeront de rester chez elles au maximum. Elles penseront à faire les courses pour une longue période et elles prévoiront leurs médicaments pour une durée suffisante. Elles donneront régulièrement de leurs nouvelles à leur entourage. D’une manière générale, tous les malades chroniques doivent toujours avoir sur eux leur traitement à prendre en cas de crise (broncho-dilatateur inhalé…) et peuvent se faire vacciner contre les infections pneumococciques.
MAIS LA REALITE EST TOUTE AUTRE ET LA MORT EST TOUJOURS AU COIN DU BOIS !!!
Devant ce déni de justice perpétrant un VERITABLE crime contre l’humanité, soit contre les plus faibles d’entre nous, le 115 Du Particulier s’exprime depuis prés de cinq ans.
Cette expression prend corps dans la reconnaissance de ceux qui n’ont rien…
Alors continuons à partager ce trois fois rien qui nous distingue de cette politique de l’absurde !
Un bout de pain, une fringue,une couverture, un coin de canapé et cette chaleur humaine qui ramène à la vie…
Partageons !
Et continuons sans relâche, car la vie est un droit !
Brann du Senon