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  • Il fallait que je le dise!

    IL FALLAIT QUE JE TE LE DISE…

    Bonjour à Tous

    et merci d’être là depuis six ans de lutte contre la misère et l’exclusion.

    De toute évidence, le 115 du Particulier est un mouvement citoyen qui puise sa force dans sa diversité et cela implique une cohabitation jusque là inconnue puisque nous avançons à vue, se dégageant comme on peut de ces individualismes qui engendrent à tours de bras les exclusions sociales perpétrées au nom du sacro saint matérialisme.
    Sans expérience et sans référence valable, nous sommes là à contester ces banalisations à l’inégalité et à réagir par une reconstruction instinctive, passionnelle et libre, et qui s’inscrit naturellement dans ce présent dont on redessine petit à petit les nouveaux repères de vie pour que demain ressemble à autre chose de plus juste.
    Nous avançons en humains, avec nos maladresses et nos élans à vouloir bien faire, avec nos limites, nos qualités et sûrement pas en professionnels corrompus à
    d’hypothétiques techniques….

    Loin des modes d’emploi universels qui n’ont jamais fait leurs preuves et encore plus loin des promesses électoralistes que nul ne peut tenir faute d’être vraiment conscient des maux de nos sociétés…
    Épuisés de ne plus exister pour être, mais pour paraître !…
    En diversité légitime…

    L’éveil a commencé par la libération de nos élans de générosité sur ce mur du 115 du Particulier où nous tous retrouvons le sentiment d’apporter ce réconfort à la juste mesure de nos moyens, libres, enfin LIBRES…
    Fini de répondre à des causes, pour le moins nobles, qui programment, formatent et orientent le don !
    En fait, comme s’il fallait jusque là prendre rendez-vous avec ces causes qui transforment la générosité en réality show sur médiatisé, sans se soucier si les portefeuilles sont à même d’y répondre « sincèrement » à ce moment là ?…
    On nous imposait le don et la façon de donner, remisant en second plan la force d’aider, le pouvoir d’offrir tout en laissant le cœur gérer son geste comme il l’entend…
    Ici, dans cette maison humaine que nous construisons avec rien, il appartient au tout à chacun de donner quand, où, comment et à qui on veut, ENFIN LIBRE !…
    Un bout de pain, une nippe, un bout de couverture ou un bout de toit…
    Ne nous trompons plus, c’est le geste qui est grand puisqu’il s’accomplit comme il l’entend…
    Et puis comme nous avons pu le constater, l’exclusion, ce n’est sûrement pas qu’une question d’oseille !
    L’isolement ne se brise pas à coups de dollars,
    mais d’attention, de considération ! D’humanité quoi…

    Quelques mots, un contact qui se répète… suffisent à rafraîchir l’idée que l’on existe à nouveau pour l’autre…
    D’égal à égal…
    D’homme à homme et pas d’homme de biens à paria !
    D’homme soumis et inséré à pékin désocialisé et sans droit de citer, soit
    ABANDONNE !…
    La misère n’a rien d’illégale et n’a jamais été une tare,
    juste le fruit de nos égoïsmes sociaux ô combien réducteurs !…
    Que sont quelques minutes de son temps qui ramèneront assurément n’importe quel laisser pour compte sur le chemin de la dignité citoyenne ?!…

    AIDONS NOS FRANGINS DE LA RUE PAR LA VOIX DU COEUR !!!
    Essayons d’être plus humble, refrénons nos jugements de valeur qui N’ONT ABSOLUMENT RIEN A FAIRE DANS NOS VIES et concentrons-nous sur ce que nous faisons bien, de mieux en mieux depuis plus de six ans :
    Apporter un bout de soleil à des vies abîmées par LE système…
    Luttons sans relâche contre toutes formes d’exclusion qui déshumanisent et privent un être de son droit de vivre le plus élémentaire alors reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :
    « Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme
    Article 25
    1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.  »
    Nous n’avons pas mis le doigt sur un simple malaise à corriger, mais bien mis le bras dans ce qui doit être redéfini comme un droit de vivre pour vivre, et non subir !…
    Le chantier est important, énorme, là !
    Pour 2017, en France :
    899 000 personnes privées de domicile personnel selon la Fondation Abbé Pierre
    et plus de 33 000 enfants recensés par l’UNICEF
    Alors contribuons à cette solidarité qui s’exprime légitimement par l’assistance à personnes en danger et qui répond à l’exclusion sociale pouvant hélas entraîner la mort de ces laisser pour compte…
    6730 décès de SDF enregistrés en trois ans en France…*
    Soyons là, parce que la solidarité n’est pas qu’une histoire d’argent,
    mais bien une histoire humaine…
    La plus belle qui soit…
    Brann du Senon

    (Pour agrandir, click sur photo)


  • Ça pique ce matin!

    Ca pique ce matin !
    La bruine qui tombe ressemble à de la neige fondue et elle est si froide, si fine, qu’elle vient à bout de n’importe quelle fringue…
    Elle s’insinue partout et finit par glacer le sang…
    C’est dur à vivre quand on a que le ciel comme maison…

    Alors voilà notre réponse :

    La communauté du 115 Du Particulier de Villebéon 77 pousse une nouvelle fois les murs et agrandit sa capacité d’accueil le temps qu’il faudra !
    Chaque soir, elle transforme son réfectoire chauffé en dortoir et peut accueillir 6 personnes de plus le temps qu’il faudra…
    Soupe chaude matin midi et soir, douche, linge propre, gamelle pour compagnon sur pattes, bref, la base sans les inconvénients d’un centre d’hébergement d’urgence traditionnel, soit être remis à la rue à 8 h du mat’ !
    Par contre, pas de picole, ni de défonce : Tolérance zéro…

    Nous contacter au standard du 115 Du Particulier : 06 67 12 61 81

    (Cliquez sur photo pour agrandir)

  • État des Lieux!

    ÉTAT DES LIEUX :

    Selon une enquête récente du Secours Populaire et IPSOS, 23 % des retraités ont des difficultés à faire trois repas par jour.

    9 Millions de personnes sur 67 millions, dont 3 millions d’enfants, vivent en dessous le seuil de pauvreté en France en 2016, soit 1 personnes sur 7.

    En 2016, l’UNICEF dénombrait plus de 31 000 enfants SDF

    Un sdf sur quatre travaille et dort dans sa voiture ou dans une cave

    Un SDF sur cinq est une femme

    Selon le dernier rapport 2016 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement, on dénombre 894 500 personnes privées de domicile personnel.

    6730 morts de la rue en trois ans en France selon le quotidien du médecin juillet 2014

    Au debut novembre, Le Secours catholique a publié, son rapport annuel sur la pauvreté. Les familles accueillies par l’association sont de plus en plus pauvres. En 2016, une famille sur cinq accueillie vit sans aucune ressource. De très nombreuses familles ne touchent pas les aides auxquelles elles ont droit.

    Entre autres…

    Les missions du 115 dp devant ces dégradations sociales :

    Un des objets associatifs du 115 Du Particulier est l’assistance à personnes en danger.
    Afin d’y répondre promptement, le 115 DP gomme « volontairement » la plupart des rouages administratifs qui lénifient les secours à apporter aux détresses « vitales » et qui exposent les personnes à « la mort » sociale, au propre comme au figuré.

    6730 morts de la rue !

    Exemple : une personne ou un enfant qui a faim doit être nourri sans attendre et sans avoir à remplir x demandes administratives soumises à commission d’octroi différé !
    La seule chose à remplir ici : c’est l’assiette !

    L’alimentation régulière est un DROIT et pourtant encadrée juridiquement par les articles L 345-2-2 et L 345-2-3 du code social et dans l’art 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme.
    Doit-on rappelé ici que cette déclaration fait partie intégrante du bloc de constitutionnalité française ?
    Si cette législation était observée, il n’y aurait pas de mort de la rue et le sans abrisme n’existerait pas.

    Se nourrir est vital pour conserver un équilibre santé, point !
    Donc il n’y a pas à réfléchir plus loin : Il faut gommer toutes les distances entre la main qui a besoin et la main tendue !
    La moindre hésitation n’en devient pas moins criminelle : 6730 morts !

    Répondre au toit et à la faim
    Prévention des carences alimentaires
    Lutte contre le Sans Abrisme à l’échelle national

    Les réponses que nous apportons ne sont pas « les » réponses, mais des réponses, certes imparfaites, mais de véritables réponses au mal logement et à la faim.

    La France croule sous une législation antinomique en matière alimentaire.

    Exemple : Au nom de quelle règle sanitaire avérée, en métropole les dates limites de consommation apposées sur les produits laitiers, notamment les yaourts ou fromages, sont plus courtes de trois semaines, voire un mois, qu’en DOM TOM ?
    Invoquerait-on des risques sanitaires plus importants en Métropole ?

    Autre exemple : Une banane « tigrée » est une banane mûre par définition, donc là où elle est meilleure à consommer. Pourquoi doit elle être bannie des étales et jetée ?

    Il serait peut être temps de mettre en lumière et corriger certaines pratiques absurdes.

    Merci d’y réfléchir
    Brann du Senon


  • La maraude citoyenne!

    LA MARAUDE CITOYENNE

    Même si la misère n’est pas qu’une histoire de saison,
    il faut s’organiser pour traverser l’hiver comme les autres saisons…
    Alors autant le faire dés maintenant pour ne pas être pris au dépourvu…
    Car s’y prendre au dernier moment ne se fait pas sans faire de
    victime…

    Tous les sdf n’ont pas internet et ne viennent pas sur Facebook…
    Pourquoi ne pas allez à leur rencontre en organisant une Maraude Citoyenne ?
    Le concept de la Maraude Citoyenne est née avec le 115 Du Particulier
    aux temps forts de l’hiver 2012.

    Marauder est un devoir citoyen qui a pour objectif d’en finir avec les égoïsmes sociétaux et qui rentre dans le cadre de l’assistance à personne en danger.
    Marauder est un rappel vivant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme puisqu’il exprime et matérialise la reconnaissance égale de la vie humaine.
    Marauder : c’est alors sillonner les rues, autour de chez soi, dans son quartier ou plus loin, et aller à la rencontre des sans-abri et des plus démunis afin de leur distribuer vêtements, alimentation, d’évaluer leurs besoin, de briser leur isolement, etc…
    Partager en somme…

    A/ TROUVER DES VOLONTAIRES POUR LA MARAUDE

    Sur la page fb du 115 du particulier et sur notre site http://le-115-du-particulier.fr/ , manifestez votre souhait d’organiser une maraude et ainsi vous pourrez trouver des personnes de votre région ou localité dans nos événements MARAUDES ou en créer d’autres.
    En informant, on s’informe aussi…

    Vous pouvez contacter nos « membres » en MP et leur demander s’ils font déjà partie d’une maraude ou si ils seraient ok pour en organiser une.
    Il faut des volontaires, minimum 3 ou 5, et idéalement un homme pour accompagner. Marauder la journée de préférence (un après-midi ou après le boulot, prévoir minimum 3h), bien chaussés, ne pas avoir peur d’arpenter les rues, munis d’un sac à dos ou d’un chariot à roulette avec le nécessaire).

    B/ COLLECTER LE NÉCESSAIRE

    Si vous êtes à pied (transports en commun) mettez le strict nécessaire dans votre sac à dos (ou chariot à roulettes…) Attention à ne pas trop se charger. Si vous êtes en voiture vous pouvez stocker plus de choses dans la voiture et venir y refaire le « plein » si besoin.
    Liste du nécessaire à prévoir :

    THERMOS DE CAFE OU DE SOUPE CHAUDE
    *HABITS CHAUDS (Pour l’hiver : Blousons, des sweats grandes tailles et chauds, unisexe)
    *CHAUSSETTES, ÉCHARPES, BONNETS, GANTS
    *DENRÉES ALIMENTAIRES
    boîtes de conserves : sardine, thon, gâteaux secs, un gâteau fait maison si vous avez le temps de cuisiner, pain de mie, proposer une boisson chaude, thé par exemple et l’été prévoir de l’eau pour combattre la farniente.
    *PRODUITS D HYGIÈNE : lingettes, dentifrice, brosse à dents, peigne, rasoirs, mousse à raser, également hygiène intime pour les femmes, protections hygiéniques, gants de toilette, serviettes de toilette…
    *CROQUETTES POUR CHIENS
    *TICKETS RESTO
    *LAMPES DE POCHE
    éventuellement si vous avez de la place
    *CHAUSSETTES
    *CHAUSSURES…
    *COUVERTURES, PLAIDS, DUVETS

    Il faut privilégier l’intervention directe, répondre à l’assistance à personne en danger plutôt que d’attendre le temps des cerises…
    Différer peut être fatale…
    501 morts de la rue en 2016
    290 au moins depuis le début de l’année 2017 …
    6730 victimes en trois ans selon « le quotidien du médecin » de juillet 2014…

    C/ SUR LE TERRAIN…

    Une approche douce est nécessaire, prendre le temps de parler, en se mettant à la hauteur de la personne qui peut être un peu sur ses gardes et apeurée mais qui avec une tasse de thé et un petit gâteau fait maison va peut-être s’ouvrir un peu et se confier plus facilement.
    Le vouvoiement montre que vous respectez la personne en tant que telle. Beaucoup de choses peuvent passer par le regard, alors regardez la personne dans les yeux.
    Quelques mots brisent l’isolement de l’exclusion et permet d’exister à nouveau, d’avoir sa place aux yeux de l’autre…
    Évaluez l’environnement avant d’intervenir, approchez vous en binôme, l’un reste à proximité, debout, et l’autre se met à la hauteur de la personne : si la personne est allongée, ne vous asseyez pas par terre mais mettez plutôt à genoux, de manière à pouvoir vous reculer facilement en cas d’agressivité ou d’approche trop « intime ».
    Entamer la conversation tout en douceur et lui demander ses besoins, où il dort et s’il a besoin d’un hébergement, d’aide matérielle etc.
    Le rassurer sur le fait qu’on n’est pas là pour le dénoncer ou autre mais pour voir s’il a besoin de quelque chose, les sdf peuvent se méfier d’une main tendue…
    Être à l’écoute de la personne est primordial, elle va peut-être ressentir le besoin de son confier, de raconter son parcours…
    et demander s’il y a des offres à l’endroit où la personne se trouve. Si c’est tard en fin de journée l’hébergement ne sera probablement pas trouvé pour la nuit qui vient, mais peut être une solution pour le lendemain en vous faisant l’écho de ce besoin sur nos réseaux, par exemple, et qui sait ? La magie 115 DP peut peut être répondre ?…
    Prendre si possible les coordonnées de la personne s’il possède un portable pour le recontacter plus tard lorsqu’une proposition plus pérenne se dessinera…
    Attention, vérifier si addictions ou pas…
    La rue est un milieu hostile qui peut être propice à l’agressivité ou à l’alcoolisation (il ne faut pas généraliser mais il vaut mieux être informés pour mieux réagir au cas où). Il faut analyser le terrain, détecter si les personnes sont alcoolisées ou au comportement étrange, et passer son chemin si cela vous paraît trop risqué. Si la personne est dans le besoin de soins immédiats, si urgence, appeler les pompiers.
    Si vous maraudez en voiture, ne pas ouvrir le coffre devant un groupe afin d’éviter un attroupement.
    Afin d’éviter des sentiments « d’inégalité » ou de favoritisme, essayer d’offrir la même chose à chacun…
    Gardez votre calme en toutes circonstances, le calme inspire le calme…
    En cas d’agressivité, baissez le ton et ne pas insister.
    Certaines personnes peuvent refuser votre aide et cela doit se respecter. On ne peut forcer personne…
    Ne pas essayer de faire de la quantité, mais de la qualité. Pensez à sourire
    Une formation est possible auprès d’associations comme la Croix-Rouge…

    D/ DISTRIBUTION DE TRACTS

    Pensez à imprimer des tracs et les distribuer aux personnes dans le besoin.
    (des flyers sont téléchargeables sur le nouveau site web ou ils peuvent être copiés sur nos pages FB)
    et les afficher :
    – dans les mairies,
    – dans les CCAS,
    – dans les commerces de proximité,
    – aux terminus
    ..

    Si vous ne pouvez participer vous pouvez en parler autour de vous, il n y a pas de petit geste, de petit don …
    Et puis demain, qui sait ? Peut être que ce sera Toi, un Père, un frère, un voisin, un pote … qui aura besoin de cette considération qui forge l’humanité…
    N’hésites pas à nous appeler si tu as des questions, nous tenterons d’y réfléchir ensemble…

    115 du particulier
    06 67 12 61 81
    UN GRAND MERCI POUR NOS FRANGINS DE LA BÂLE
    Brann du Senon

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  • Opération Petits Déjs!

    Opération Petits déj’

    Un voile de gel couvre le pare brise des voitures et les mains ont un peu de mal à sortir des poches…
    Les cols sont relevés et on se dit bonjour vite fait car à chaque mot, un petit nuage de buée s’échappe des lèvres…
    Ça pique ce matin !

    6h30 : Au Village, René, Olivier le mécano et Moi prenons la route pour Nemours
    6h55 : Arrivée au Centre d’Hébergement d’Urgence de Nemours où Philippe le directeur, une encadrante ADOMA et deux Mamans nous accueillent.
    7h05 : Le lait chauffe et on met sur table le pain brioché, le beurre, la confiote et le chocolat.
    7h15 : Une vingtaine de mômes s’installent « sereinement » pour casser la croûte. Par ailleurs, une mère fut assez surprise du calme qui régnait dans la salle…
    René demande aux mouflets ce qu’il pouvait manqué ? A l’unanimité : Vache qui rit !
    7h45 : Notre bonheur fut à son comble quand les premiers sourires apparurent !…
    7h50 : Départ pour l’école avec cette assurance que la journée commençait mieux que d’habitude…

    Le 26 octobre, on nous informait qu’une vingtaine de mômes scolarisés à l’école Jean David de Nemours ne prenaient pas de petit déjeuner le matin et que la Mairie de Nemours leurs refusait l’accès à la cantine de l’école sous des prétextes pour le moins fallacieux…, masquant à peine cette discrimination de plus en plus banalisée qui enrobe trop souvent les plus pauvres…
    Ces mômes sont coupables de résider dans un centre d’hébergement d’urgence géré par ADOMA… Leurs parents, souvent sans ressource, n’ont carrément pas les moyens de…
    Alors au détriment de l’observation de la loi, la Mairie a décidé de les exclure un peu plus !
    Donc à cette antinomie, l’Association 115 Du Particulier répond présent et constate que cette Mairie est fondamentalement Hors la Loi en rappelant ceci :

    « La Convention internationale des droits de l’enfant :
    Les enfants sont protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant. Adoptée devant les Nations Unis en 1989, elle régit les droits des enfants à travers plus de 190 pays dans le monde entier, dont la France. C’est le premier texte international juridiquement contraignant, présentant l’ensemble des droits fondamentaux de l’enfant.

    Les enfants sont protégés contre :

    les brutalités physiques (coups, blessures…) et mentales (insultes, humiliation, menaces, marginalisation…)
    la négligence (absence de soins, d’hygiène, de confort, d’éducation, mauvaise alimentation…)
    la violence
    l’abandon
    l’enlèvement
    l’exploitation et les violences sexuelles (viol, attouchements, prostitution)
    leur implication dans la production, le trafic et l’usage illicite de drogue
    le travail qui pourrait nuire à leur éducation, leur santé ou leur bien-être

    La Convention internationale des droits de l’enfant fait force de loi en France puisque le législateur affirme la protection de l’enfant dans cette loi :

    http://solidarites-sante.gouv.fr/…/loi-2007-reformant-la-pr…

    Comment peut-on, en France, cinquième puissance mondiale où les plus grandes richesses de la terre convergent, priver des enfants d’une alimentation régulière sans risquer de les exposer sur le plan santé ?

    Brann du Senon

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